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ChainCatcher a rapporté sur place que le CEO de Tether, Paolo Ardoino, le fondateur et CEO de Paxos, Charles Cascarilla, ainsi que Rob Hadick, associé général chez Dragonfly, ont participé ensemble à la table ronde du TOKEN 2049 intitulée « Stablecoins et la transformation des paiements à cent milliards de dollars ». Lors de la conférence, Paolo Ardoino a déclaré que l’USDT compte déjà 500 millions d’utilisateurs sur les marchés émergents, dont 35 % l’utilisent comme compte d’épargne. 60 à 70 % des transactions en USDT concernent uniquement le stablecoin lui-même, ce qui montre qu’il s’est détaché du simple cadre des cryptomonnaies pour devenir une forme monétaire indépendante. Dans des régions où la monnaie est instable comme la Turquie, l’Argentine ou le Vietnam, où le taux de dépréciation annuel atteint 50 à 60 %, les stablecoins offrent une stabilité financière à des milliards de personnes n’ayant pas accès au dollar. Charles Cascarilla a souligné que l’industrie a connu un tournant clé au cours des 18 derniers mois : le pic d’inflation a poussé à l’utilisation des stablecoins en dehors du secteur crypto ; l’attitude du gouvernement américain est passée de la résistance réglementaire à l’adoption ; la loi GENIUS a établi un cadre juridique clair, fixant une norme mondiale. « Il y a huit ans, on se demandait encore quel était le modèle économique des stablecoins, aujourd’hui chaque institution effectuant des transferts transfrontaliers en dollars réfléchit à la manière de les utiliser. » Rob Hadick a révélé qu’environ 10 % des transferts de fonds des États-Unis vers l’Inde et du Mexique utilisent déjà des stablecoins, ce marché de 200 billions de dollars représente huit fois la taille du marché crypto. « Les PME sont mal servies par les banques traditionnelles, elles ont besoin de flux de capitaux sans friction. » La stratégie d’investissement de Dragonfly se concentre sur les entreprises qui gèrent la « dernière étape » — celles qui résolvent les questions de conformité et traitent directement avec les consommateurs, plutôt que de se limiter à l’agrégation d’API en tant qu’intermédiaires. Enfin, Paolo a indiqué que les bénéfices pour 2024 atteignent 30 milliards de dollars, avec des prévisions encore plus élevées pour 2025. Il y a actuellement des projets de financement, mais ceux-ci ne sont pas motivés par un manque de fonds. Le projet d’électrification en Afrique est particulièrement remarquable : l’objectif est d’établir un système électrique décentralisé d’ici 2030-2031, en installant des stations de recharge solaire dans les villages (équipées de 300 batteries rechargeables), avec un abonnement mensuel de 3 dollars permettant de changer de batterie quatre fois par mois. 500 stations et 500 000 utilisateurs sont déjà en place, avec un plan d’expansion à 100 000-150 000 stations. « Vue de l’espace, l’Afrique ne sera plus sombre la nuit, cela créera une vaste économie autour de l’USDT. » D’autres domaines d’expansion incluent l’IA peer-to-peer, les télécommunications et les réseaux sociaux. Paolo a clairement indiqué qu’il n’y a actuellement aucun projet d’introduction en bourse.

Selon ChainCatcher, cité par Golden Ten Data, les contrats à terme sur indices boursiers américains ont chuté après que le Congrès n'a pas réussi à parvenir à un accord sur un plan de dépenses, forçant la fermeture du gouvernement et empêchant des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux de travailler. La fermeture du gouvernement pourrait perturber la hausse de 14 % du S&P 500 cette année et pourrait retarder la publication de données économiques clés, y compris le rapport sur l'emploi prévu pour vendredi. Certains analystes indiquent que si la publication des données sur l'emploi non agricole est retardée, cela augmentera l'incertitude liée à la fermeture du gouvernement, et il est prévu que la volatilité augmentera au début du nouveau trimestre.