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2025-01-15 15:00:00 ~ 2025-01-22 09:30:00
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Présentation
Jambo construit un réseau mobile mondial on-chain, alimenté par le JamboPhone, un appareil mobile crypto-natif vendu à partir de 99 dollars. Jambo a intégré des millions d'utilisateurs on-chain, en particulier dans les marchés émergents, grâce à des opportunités de gains, à son DApp Store, à un portefeuille multi-chaînes, et plus encore. Le réseau Jambo, qui compte plus de 700 000 nœuds mobiles dans plus de 120 pays, permet à la plateforme de lancer de nouveaux produits qui bénéficient d'une décentralisation instantanée et d'effets de réseau. Grâce à cette infrastructure matérielle distribuée, la prochaine étape de Jambo consiste à couvrir de nouveaux cas d'utilisation DePIN, y compris la connectivité par satellite, le réseau P2P, et plus encore. Au cœur de l'économie de Jambo se trouve le token Jambo (J), un token utilitaire qui alimente les récompenses, les réductions et les paiements.
Le Kirghizistan adopte la BNB Chain à plusieurs niveaux Samedi, sur son profil X, Changpeng Zhao (CZ) , le fondateur de Binance, a fait part de l’adoption de la BNB Chain par le Kirghizistan, et ce, à travers plusieurs piliers. En effet, un stablecoin national (a priori le KGST) a été lancé sur cette blockchain, tandis qu’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), qui servira notamment aux paiements gouvernementaux, est également prête à être déployée sur la BNB Chain. 👨🏫 Tout savoir sur l’écosystème BNB Chain Plus tôt ce mois-ci, le média local 24.KG revenait sur une déclaration du président Sadyr Japarov, suite à des discussions avec Binance sur ce sujet : En collaboration avec la Banque nationale, nous développons le som numérique, une monnaie électronique émise par l’État. Une version démo de la plateforme est déjà opérationnelle en phase de test, et des essais avec des données réelles sont prévus prochainement. À long terme, l’intégration du som numérique avec le KGST est envisagée afin d’étendre son utilisation au niveau national et dans les règlements internationaux. En outre, CZ a également révélé qu’une réserve nationale de cryptomonnaie sera également mise sur pied, incluant le BNB, tandis que Binance Academy sera déployée auprès de « 10 universités de premier plan ». De plus, Sign, qui propose des solutions d’infrastructures blockchains à destination des gouvernements, collaborera aussi avec le gouvernement du Kirghizistan. En l’occurrence, le projet est notamment soutenu par Circle, Binance Labs, mais aussi YZi Labs, le fonds de Changpeng Zhao. En parallèle, CZ a encouragé les entreprises cryptos à s’intéresser au Kirghizistan : J’ai passé d’excellents moments au Kirghizistan ces deux derniers jours. J’encourage d’autres entreprises de cryptomonnaies à explorer le pays. D’autre part, il est intéressant de noter que fin septembre, le Kazakhstan, un pays voisin du Kirghizistan, a officialisé un fonds souverain en BNB. Dès lors, il pourrait être intéressant de garder un œil attentif aux activités de Binance dans la région. 👉 Dans l’actualité également — CZ, le fondateur de Binance, officiellement gracié par Donald Trump — le BNB flambe À l’heure de l’écriture de ces lignes, le BNB s’échange à 1 156 dollars , en hausse de 2 % au cours de dernières 24 heures et en retrait de 16 % depuis son plus haut historique (ATH) du 13 octobre dernier. Sources : X , 24.KG Certains contenus ou liens dans cet article peuvent être de la publicité. Cryptoast a étudié les produits ou services présentés, mais ne saurait être tenu responsable de tout dommage ou perte liés à leur usage. Investir dans les cryptomonnaies comporte des risques. N'investissez que ce que vous êtes prêt à perdre.
Google IA Studio a annoncé le lancement d'une expérience de codage entièrement repensée, optimisée par l'IA, visant à aider les utilisateurs à développer des applications plus rapidement et plus intuitivement. Ce nouveau workflow permet aux utilisateurs de passer du concept à une application d'IA fonctionnelle en quelques minutes, sans avoir à gérer les clés API ni à comprendre comment connecter manuellement différents modèles. La plateforme prend en charge la création d'applications d'IA sophistiquées, telles que la génération de vidéos à partir de scripts avec Veo, la création d'outils de retouche d'images avancés avec Nano Banana ou le développement d'applications d'écriture permettant de vérifier les sources via la recherche Google. Auparavant, la création d'applications combinant ces fonctionnalités nécessitait la gestion de multiples API, SDK et services, ce qui créait un obstacle important entre une idée et un prototype fonctionnel. La nouvelle expérience de codage Vibe élimine cette complexité. Les utilisateurs peuvent désormais décrire l'application multimodale qu'ils imaginent, et AI Studio, optimisé par les derniers modèles Gemini, gère l'intégration technique. Par exemple, pour créer une application transformant une photo en une image fantastique, la plateforme sélectionne et connecte automatiquement les modèles et API nécessaires. Cette approche simplifie le développement d'applications riches en fonctionnalités et optimisées par l'IA, permettant aux utilisateurs de se concentrer sur leurs idées pendant que la plateforme gère la mise en œuvre. De plus, une fonctionnalité « J'ai de la chance » offre inspiration et conseils pour démarrer lorsque les utilisateurs ont besoin d'un coup de pouce créatif. Les mises à jour de Gemini améliorent le développement d'applications grâce à l'inspiration pilotée par l'IA, à l'édition intuitive et à un flux de travail fluide. Parfois, une simple étincelle d'inspiration suffit pour se lancer. Pour stimuler la créativité, la Galerie d'applications a été repensée pour devenir une bibliothèque visuellement riche présentant les possibilités offertes par Gemini. Les utilisateurs peuvent explorer des idées de projets, les prévisualiser instantanément, étudier le code source et adapter des applications existantes à leurs propres versions. Le nouvel écran de chargement de brainstorming encourage encore davantage la créativité en présentant des suggestions contextuelles générées par Gemini pendant le développement d'une application, transformant ainsi le temps d'attente en opportunité de nouvelles idées. L'optimisation des applications est devenue plus intuitive grâce à l'introduction du mode Annotation. Au lieu de rédiger des instructions détaillées ou de parcourir le code, les utilisateurs peuvent surligner des éléments de leur application et donner des instructions. GEMINI Pour effectuer des modifications directes, comme ajuster les couleurs, modifier les styles ou ajouter des animations. Cela crée un flux de travail visuel et interactif qui maintient la créativité de l'utilisateur. Afin d'assurer un développement continu, les utilisateurs peuvent ajouter leur propre clé API si le quota gratuit est dépassé, permettant un flux de travail ininterrompu, le système revenant automatiquement au niveau gratuit une fois renouvelé. Ces mises à jour visent à améliorer le processus créatif dans son ensemble. En intégrant l'IA à chaque étape, de la génération d'idées à la mise en œuvre, Gemini simplifie le développement d'applications, permettant aux développeurs expérimentés comme aux débutants de expérience de codage pour donner vie à leurs concepts. L'objectif ultime est de supprimer les barrières entre une idée et une application fonctionnelle, permettant ainsi à chacun de développer avec l'IA.
Germany is being urged to reassess its trade approach with China following the postponement of Foreign Minister Johann Wadephul’s planned visit to Beijing. The meeting was purposed to address key issues, including China’s export controls on rare earths and semiconductors, which German officials believe pose risks to fair trade and supply-chain security. Wadephul, a member of Merz’s Christian Democratic Union (CDU), decided to delay his visit on Friday, October 24, when Beijing confirmed only one of the meetings he had requested. The delay underscores growing uncertainty in global trade relations, particularly concerning access to critical materials essential for Germany’s manufacturing and technology sectors. German officials stress the need to rethink the country’s approach to China Officials in Chancellor Friedrich Merz’s government called for a change in the country’s approach towards China. This was after Wadephul postponed his trip to Beijing. In a statement, Adis Ahmetovic, a representative for the Social Democrats on foreign policy, mentioned that the Foreign Minister’s last-minute cancellation of his visit to China was a bad sign for improving the strained China-Germany relationship . “We must reconsider Germany’s strategy toward China. Now more than ever, we need an active and strategic foreign policy emphasizing dialogue, transparency, and long-term goals,” he added. Meanwhile, according to European economic rankings, Germany is the largest economy. This outstanding achievement is credited to the country’s involvement with China in trade. Notably, China, being Germany’s leading trading partner, is the biggest economy in Asia. See also Bunni DEX follows Kadena and shuts down after an $8.4 million exploit Regarding Wadephul’s decision to postpone his trip to Beijing, Wang Yi, the spokesperson for the German Foreign Ministry, stated that the only meeting Beijing had agreed to during Wadephul’s scheduled visit was with his direct counterpart. This situation sparked heated debates among individuals who expressed concerns about the limitations on rare earth exports. When reports reached out to Wadephul to comment on the topic of discussion, the Foreign Minister mentioned that he intends to encourage China to relax its export restrictions on rare earths and semiconductors in his upcoming trip, which is scheduled to commence on Sunday, October 26. He also emphasized that fair trade is crucial for successful relations. China-Germany relationship faces uncertainties amid global trade tensions In a China strategy agreed upon in 2023, Berlin identified the need to lower risks in the China-Germany economic relationship and characterized Beijing as a partner, competitor, and systemic rival. Regarding their trade ties, China supplies Germany with critical components, including rare earths and semiconductors, which have faced significant shortages amid increasing global trade tensions. Analysts responded to the situation, urging the country to develop a solution before it is too late. To address this, Ahmetovic suggested that they should talk directly to China, emphasizing the importance of direct talks during times of global tension. See also Crypto community outraged as Melania coin insider bags MET airdrop He also believed that discussions must be broadened, especially on topics such as peace, security, the economy, trade, and human rights. Jürgen Hardt, the foreign policy representative for the CDU, also commented on the topic of discussion. Based on Hardt’s argument, China aimed to use trade policies to exert pressure and supported Wadephul’s decision to delay the trip. He noted that the German government is not participating in this approach but still values strong and fair relations with Beijing. Join a premium crypto trading community free for 30 days - normally $100/mo.
C’est un mouvement bien étrange considérant le profil ce celui qui en est à l’origine. Chris Larsen, cofondateur et ancien PDG de Ripple Labs, continue de vendre massivement ses tokens. Ces mouvements répétés réveillent de vieux doutes sur l’impact potentiel de ses liquidations sur le cours du XRP. Chris Larsen à la caisse : plus de 764 millions $ de profits Depuis 2018, Larsen a réalisé 764 millions $ de bénéfices grâce à ses ventes de XRP, selon les données publiées par l’analyste on-chain J. A. Maartunn (CryptoQuant). Ce dernier rappelle que l’entrepreneur a “l’habitude de vendre près des sommets locaux”. Pour plusieurs observateurs, cela est devenu un facteur de volatilité pour le cours du XRP. Le dernier épisode en date a vu un nouveau transfert de 50 millions de XRP s’opérer depuis un portefeuille associé à Larsen. A ce moment-là, ce dernier a justifié l’opération par le besoin d’investir dans la trésorerie d’Evernorth, un projet lié à l’écosystème Ripple. Congrats @ashgoblue and the @evernorthxrp team on today’s launch! Evernorth fills the missing link today in XRP capital markets, and XRP usage in DeFi products. I’m proud to invest 50M XRP in the firm (you may see some wallet movement on this). https://t.co/AAbkO6WlZe — Chris Larsen (@chrislarsensf) October 20, 2025 Mais pour les investisseurs, le mal est fait. Chaque vente ravive la crainte d’une pression vendeuse persistante sur l’actif. Toutefois, cette peur de voir XRP s’effondrer à cause d’un dump massif tient plus de la psychose que d’un risque réel de sabordement du projet. Des ventes qui pèsent sur la confiance des investisseurs Le marché du XRP reste fragile. Après avoir atteint 3,66 $ en juillet, le prix du token évolue désormais autour de 2,39 $, soit 34 % sous ses plus hauts récents. Beaucoup estiment que ces ventes successives contribuent à freiner la reprise. Plusieurs investisseurs de long terme voient dans ces retraits un signal d’incertitude. Mais certains y lisent un simple rééquilibrage de portefeuille, d’autres une volonté de profiter des pics de marché. Quoi qu’il en soit, le timing interpelle : à chaque fois que Larsen vend, le XRP semble manquer de souffle dans la foulée. Cette perception pèse sur la confiance, d’autant que Larsen dispose encore d’une réserve estimée à près de 9 milliards $ de XRP. Autrement dit, son influence sur la liquidité du marché reste considérable. XRP : une reprise sous tension malgré des signaux techniques positifs Malgré ces vents contraires, plusieurs indicateurs montrent un potentiel de rebond. Pour relancer la dynamique haussière, le prix devra franchir la moyenne mobile à 200 jours, située à 2,60 $, et la transformer en support. Une consolidation au-dessus de ce niveau ouvrirait la voie à un retour vers la zone de 2,74–2,80 $, puis vers la moyenne mobile à 100 jours à 2,94 $. L’analyse technique de la trajectoire de XRP révèle quelques signaux précurseurs d’une phase de stabilisation. Dans un premier temps, on observe une divergence haussière du RSI. Cela suggère un certain affaiblissement de la pression à la vente sur le jeton. De plus, le MACD semble se diriger vers un nouveau croisement haussier. Un passage au-dessus de la moyenne mobile exponentielle des 20 jours (2,55 $) pourrait marquer le début d’un retournement plus solide. Autrement dit, la tendance reste sous tension, mais la situation n’est pas désespérée. Entre prudence et opportunité : quel scénario pour la suite ? Les prochaines semaines seront cruciales pour le XRP. Si les acheteurs parviennent à défendre la zone des 2,30 $, le marché pourrait repartir à la hausse. À l’inverse, une cassure sous ce seuil renforcerait la pression vendeuse initiée par les grandes sorties de tokens. Les ventes de Chris Larsen apparaissent donc comme une variable psychologique autant que technique. Il s’agit d’un rappel brûlant du fait que le marché crypto dans son ensemble, reste très fortement imprégné de marketing d’influence. Avec un timing inopportun, un pareil mouvement ne manquera jamais d’influencer la perception du marché. Cela dit, cette situation met également en évidence le niveau de maturité spécifique du marché XRP. Désormais, les investisseurs arrivent à dissocier le projet, de ses fondateurs en ne percevant aucun signal fondamental dans une prise de profit personnelle. Source : J. A. Maartunn Pour aller plus loin sur le sujet : Brad Garlinghouse relance le débat sur le contrôle du token Ripple dépasse BlackRock : XRP affole Wall Street XRP fera +860% si Bitcoin passe cette étape
Quand un cofondateur historique de Ripple encaisse des centaines de millions de dollars de profits sur le XRP ( XRP ) au plus haut du marché, les investisseurs doivent se poser des questions. Chris Larsen, cofondateur et ex-PDG de Ripple, est de nouveau sous les projecteurs après avoir réalisé plus de 764 millions de dollars de profits cumulés sur ses ventes de tokens XRP. Cette stratégie, systématiquement déclenchée à des niveaux de prix élevés, suscite de vives interrogations sur son impact potentiel sur le marché crypto. Des profits records pour Chris Larsen au sommet du marché crypto Depuis janvier 2018, le cofondateur de Ripple a réalisé 764 209 610,42 $ de profits sur la vente de ses avoirs en XRP, selon l’analyste crypto J.A. Maartunn de CryptoQuant. Une dynamique qui s’est intensifiée en 2025, selon les données partagées sur X, montrant une stratégie de retrait récurrente aux sommets locaux. « Chris Larsen a une habitude récurrente de cash out proche des sommets locaux », a déclaré Maartunn . Dernier exemple en date : un transfert de 50 millions de XRP, confirmé par Larsen comme étant destiné à l’investissement dans le trésor d’Evernorth. Ces mouvements sont tout sauf anecdotiques. Rappelons que ces sorties proviennent d’un portefeuille crypto lié à Larsen, ce qui alimente les spéculations sur leur influence sur le prix du XRP. Même si certains justifient ces actions par une logique de prise de bénéfices après plusieurs années de détention, d’autres y voient un facteur pesant sur la capacité du XRP à rebondir durablement. Pression persistante sur le cours du XRP et signaux techniques à surveiller Selon les données de marché, le XRP se négocie actuellement 34 % en dessous de son sommet de 3,66 $ atteint le 13 juillet, avec une incapacité persistante à franchir certains seuils techniques clés. Pour espérer inverser la tendance, le prix doit reconquérir la moyenne mobile simple sur 200 jours, située à 2,60 $, selon les analystes crypto. Ce seuil est suivi par la zone de résistance des 2,74 à 2,80 $ et la SMA 100 à 2,94 $, qui marquerait la fin de la dynamique baissière si elle était franchie. Malgré la pression vendeuse potentielle liée aux avoirs restants de Larsen, estimés à environ 9 milliards de dollars de XRP, certains signaux techniques laissent entrevoir un possible rebond. L’indice de force relative (RSI) montre une divergence haussière, et un croisement positif du MACD pourrait soutenir un retour haussier, à condition que les acheteurs franchissent la résistance de l’EMA 20 à 2,55 $. Ces éléments offrent un terrain complexe : d’un côté, une vente massive encore possible à court terme, de l’autre, des signaux techniques de retournement. Si la pression des baleines comme Larsen persiste, la méfiance restera élevée sur le XRP. Mais un franchissement technique majeur pourrait renverser la donne et rétablir la confiance des investisseurs crypto.
Résumez cet article avec : ChatGPT Perplexity Grok American Bitcoin Corp. (ABTC)—cofondée par Eric Trump—a publié sa présentation aux investisseurs d’octobre 2025, marquant une étape majeure dans son évolution, passant d’un simple mineur de Bitcoin à un écosystème d’actifs numériques à grande échelle. La stratégie vise à bâtir une puissance Bitcoin basée aux États-Unis afin de renforcer le leadership américain sur le marché mondial du Bitcoin. Lisez-nous sur Google News En bref ABTC double son hashrate à 24,2 EH/s et vise 50 EH/s avec une efficacité de flotte inférieure à 15 J/TH d’ici fin 2025. Le modèle hybride de l’entreprise combine les profits du minage de Bitcoin avec l’accumulation stratégique de réserves et des achats sur le marché. Une offre d’actions ATM sur le Nasdaq de 2,1 milliards de dollars financera l’expansion et constituera l’une des plus grandes trésoreries Bitcoin basées aux États-Unis. Eric Trump déclare que la mission d’ABTC est d’unifier l’écosystème Bitcoin américain et de consolider le leadership des États-Unis dans les actifs numériques. Nouvelle stratégie Bitcoin : rentabilité du minage et croissance de la trésorerie Dans la présentation, ABTC a exposé sa mission : « miner efficacement, constituer des réserves et diriger l’écosystème ». L’entreprise prévoit d’étendre sa capacité de minage tout en conservant un modèle allégé en actifs, en s’appuyant sur les opérations, l’infrastructure énergétique et l’expertise de déploiement de Hut 8. Selon le rapport, le coût estimé par BTC miné par ABTC était de 50 000 dollars au deuxième trimestre 2025. En seulement deux mois, l’entreprise a doublé son hashrate pour atteindre 24,2 exahashs par seconde (EH/s) et vise 50 EH/s, avec une efficacité de flotte qui devrait passer sous les 15 joules par terahash (J/TH). Eric Trump, qui occupe le poste de Chief Strategy Officer chez ABTC, a déclaré que l’objectif de l’entreprise est de faire des États-Unis le centre mondial du Bitcoin. L’équipe de direction — composée de talents issus de la Trump Organization, de Hut 8 et de US Bitcoin Corp. — apporte ce que l’entreprise décrit comme « une capacité éprouvée à se développer rapidement et efficacement ». Au niveau de la trésorerie, ABTC prévoit d’augmenter ses réserves de Bitcoin grâce à une combinaison de minage et d’achats directs sur le marché. Cette initiative sera financée par une offre d’actions at-the-market (ATM) sur le Nasdaq d’un montant de 2,1 milliards de dollars. Selon l’entreprise, cette approche hybride intègre la rentabilité du minage à l’accumulation stratégique de BTC. Ce modèle équilibré positionne ABTC pour capter les primes de valeur mNAV (market-to-net-asset-value) généralement observées parmi les principales trésoreries publiques de Bitcoin. ABTC parie sur l’avenir du Bitcoin aux États-Unis et vise l’expansion institutionnelle Eric Trump a partagé la présentation aux investisseurs sur X, soulignant l’engagement d’ABTC envers les États-Unis et Bitcoin. Il a déclaré que l’entreprise a été fondée pour renforcer la position de l’Amérique sur le marché mondial du BTC. ABTC vise à tirer parti de la portée de sa marque et de son accès aux marchés de capitaux pour unifier ce qu’elle considère comme un écosystème Bitcoin américain fragmenté. Simplement et clairement : Nous aimons l’Amérique et nous aimons l’actif appelé Bitcoin. C’est pourquoi nous avons lancé ABTC. Eric Trump Le rapport a également mis en avant la force de l’Amérique sur le marché mondial du Bitcoin, notant que les entreprises américaines détiennent la majorité des réserves de BTC publiquement déclarées. ABTC estime que cette base offre une opportunité unique d’intégrer les marchés de capitaux traditionnels aux actifs numériques. Suite à sa fusion en septembre avec Gryphon Digital Mining, cotée au Nasdaq, l’action ABTC a connu une forte volatilité, entraînant cinq suspensions de cotation avant de clôturer à 7,36 dollars par action. Alors que l’adoption institutionnelle reste limitée, ABTC voit une opportunité de se positionner au cœur de l’économie Bitcoin américaine — stimulant la croissance nationale et faisant progresser l’innovation dans les actifs numériques.
Points clés à retenir : Le cofondateur de Ripple, Chris Larsen, a réalisé 764 209 610 $ de bénéfices grâce à la vente de XRP depuis 2018. XRP doit reconquérir la moyenne mobile simple (SMA) sur 200 jours à 2,60 $ pour mettre fin à la tendance baissière. XRP (XRP) risquait de subir de nouvelles pertes alors que le cofondateur de Ripple, Chris Larsen, continuait de réaliser des bénéfices sur sa réserve de XRP. Dans une publication sur X, J. A. Maartunn, analyste sur la plateforme d’analyses onchain CryptoQuant, a averti les détenteurs de XRP que Larsen avait « l’habitude d’encaisser près des sommets locaux ». Les bénéfices réalisés par Chris Larsen sur le XRP atteignent 764 millions de dollars Le prix du XRP se négocie à 34 % en dessous de ses sommets pluriannuels d’environ 3,66 $ atteints le 13 juillet, une baisse partiellement attribuée à d’importantes sorties d’un portefeuille lié à Larsen. À lire aussi : L’objectif de prix du XRP est de 3 $ alors que le nombre de portefeuilles de baleines atteint de nouveaux sommets historiques Si certains considèrent cela comme une prise de bénéfices raisonnable, d’autres accusent Larsen de vendre délibérément lors des sommets. Poursuivant sur ce sujet, Maartunn a partagé un graphique révélant que les bénéfices réalisés par Larsen grâce à ses retraits de XRP ont considérablement augmenté en 2025, passant à 764,2 millions de dollars contre moins de 200 millions il y a plus de sept ans. « Chris Larsen a réalisé 764 209 610,42 $ de bénéfices depuis janvier 2018 », a écrit Maartunn. Bénéfices réalisés par Chris Larsen sur le XRP. Source : CryptoQuant Dans une précédente publication sur X lundi, l’analyste a signalé un transfert de 50 millions de XRP depuis le portefeuille de Larsen, que le cofondateur a ensuite confirmé comme étant un investissement dans la trésorerie d’Evernorth. Félicitations à @ashgoblue et à l’équipe @evernorthxrp pour le lancement d’aujourd’hui ! Evernorth comble aujourd’hui le chaînon manquant sur les marchés de capitaux XRP, et l’utilisation du XRP dans les produits DeFi. Je suis fier d’investir 50M XRP dans l’entreprise (vous pourriez voir certains mouvements de portefeuille à ce sujet). — Chris Larsen (@chrislarsensf) 20 octobre 2025 « Ce n’est pas un événement isolé », a déclaré Maartunn, ajoutant : « Larsen a l’habitude récurrente d’encaisser près des sommets locaux. » Comme l’a rapporté Cointelegraph, Larsen détient encore jusqu’à 9 milliards de dollars en XRP, ce qui continuera probablement à exercer une pression vendeuse à l’avenir. Niveaux de prix clés du XRP à surveiller La paire XRP/USD doit transformer la moyenne mobile simple (SMA) sur 200 jours à 2,60 $ sur le graphique journalier en support pour viser de nouveaux sommets au-dessus de 3,00 $. À lire aussi : Ripple va lancer le stablecoin RLUSD à Bahreïn via un nouveau partenariat La reconquête de cette ligne de tendance a déjà été précédée par des reprises significatives du prix du XRP, comme observé en juillet (voir le graphique ci-dessous). Au-dessus de ce niveau, la prochaine zone à surveiller serait la fourchette 2,74 $-2,80 $, où se situe actuellement la moyenne mobile simple (SMA) sur 50 jours. L’obstacle suivant est la SMA sur 100 jours à 2,94 $, qui, si elle est franchie, signalerait la fin de la tendance baissière. Graphique journalier XRP/USD. Source : Cointelegraph/ TradingView Les chances que le prix du XRP augmente à partir des niveaux actuels sont soutenues par une divergence haussière de l’indice de force relative (RSI), comme le montre le graphique ci-dessus. Une divergence entre la baisse des prix et la hausse du RSI indique généralement une faiblesse de la tendance baissière en cours, incitant les traders à acheter davantage lors des replis à mesure que l’intérêt des investisseurs augmente et que l’épuisement des vendeurs s’installe. Un possible croisement haussier de l’indicateur de convergence/divergence des moyennes mobiles (MACD) pourrait également renforcer la dynamique haussière. Comme l’a rapporté Cointelegraph, les haussiers doivent pousser le prix au-dessus de la moyenne mobile exponentielle (EMA) sur 20 jours à 2,55 $ pour signaler un retour.
La Réserve fédérale américaine (Fed) envisage de créer un nouveau type de compte de paiement destiné à faciliter la participation des petites entreprises à son système de règlement. Cette initiative pourrait marquer la fin des obstacles rencontrés par les sociétés crypto pour accéder au réseau bancaire. Ces nouveaux « comptes de paiement » offriraient aux entreprises fintech un accès complet aux services de paiement de la Fed, aujourd’hui réservés aux grandes banques via les « comptes principaux » (master accounts). « Je pense que nous pouvons et devons faire davantage pour soutenir ceux qui transforment activement le système de paiement », a déclaré Christopher J. Waller, gouverneur de la Fed, lors de la Payments Innovation Conference mardi en ajoutant : « C’est pourquoi j’ai demandé à nos équipes d’étudier l’idée de ce que j’appelle un “compte de paiement”. » Ces comptes seraient accessibles à toute institution éligible légalement, y compris celles qui passent actuellement par une banque tierce pour traiter leurs paiements. Les « comptes principaux allégés » offriraient ainsi un accès direct aux rails de paiement de la Fed tout en contrôlant les risques potentiels pour le système financier, a précisé Waller. Christopher J. Waller, gouverneur de la Réserve fédérale, s'exprimant lors de la conférence sur l'innovation dans les paiements. Source: YouTube Bien que le projet n’en soit qu’à un stade expérimental, il illustre la volonté croissante d’intégrer les acteurs fintech et crypto dans la finance traditionnelle (TradFi). Les analystes du secteur y voient un signal positif pour la crypto, alors que de nombreuses entreprises ont souffert d’un manque d’accès bancaire ces dernières années. Sous l’administration du président Joe Biden, au moins trente fondateurs du secteur technologique et crypto auraient vu leurs comptes refusés, une opération qualifiée par certains d’« Operation Chokepoint 2.0 » — une campagne supposée visant à exclure les sociétés crypto du système bancaire. Source: Caitlin Long « Merci, gouverneur Waller, d’avoir reconnu la grave erreur qu’a commise la Fed en bloquant les banques spécialisées dans les paiements et en rouvrant les règles d’accès qui avaient écarté Custodia Bank », a réagi Caitlin Long, fondatrice et PDG de Custodia Bank, dans un post publié mardi sur X en ajoutant : « La Fed avait affirmé devant les tribunaux que ces établissements représentaient un risque pour la stabilité financière, car jugés intrinsèquement dangereux. Merci d’avoir admis que ce n’était pas vrai — ça ne l’a jamais été. » Les accusations d’Operation Chokepoint 2.0 avaient émergé en 2023, après la faillite successive de plusieurs banques favorables aux entreprises crypto. Des figures du secteur, comme le capital-risqueur Nic Carter, y avaient vu une tentative du gouvernement américain de dissuader les banques de travailler avec les acteurs du Web3. La Fed explore la tokenisation, les smart contracts et l’IA appliquée aux paiements Avant même d’évoquer les « comptes allégés », la Fed avait déjà commencé à expérimenter la technologie blockchain dans le domaine des paiements. La banque centrale explore également l’usage de l’intelligence artificielle pour des applications liées aux paiements, a précisé Waller : « Nous menons des recherches pratiques sur la tokenisation, les contrats intelligents et l’intersection entre l’intelligence artificielle et les paiements, dans la perspective d’une utilisation potentielle au sein de nos propres systèmes de paiement. » « L’objectif est de comprendre les innovations à l’œuvre dans l’écosystème des paiements, mais aussi d’évaluer si ces technologies peuvent offrir des opportunités d’améliorer nos propres infrastructures », a-t-il ajouté.
À Washington, le shutdown fédéral s’installe. Les marchés de prédiction évaluent désormais une durée supérieure à 40 jours, ce qui flirterait avec un record historique. Les investisseurs mesurent l’impact d’un éventuel trou noir statistique si les publications officielles sont retardées. Shutdown : vers un record ? Ce que disent les baromètres Les prediction markets signalent une paralysie qui pourrait durer plus de 40 jours. Polymarket et Kalshi « pricent » cette trajectoire depuis le début de semaine, avec une moyenne qui grimpe vers 44 jours. Dans les faits, la situation approche déjà du deuxième plus long shutdown de l’histoire récente , sans fenêtre claire d’accord budgétaire. Cela pourrait bien atteindre un nouveau record. Par ailleurs, le précédent 2018–2019 reste la référence, avec 35 jours de blocage. Les estimations de coûts macro varient largement, mais l’ordre de grandeur se chiffre en milliards par semaine selon les analyses reprises par la presse et les agences. À ce stade, le message clé est simple : plus la paralysie s’éternise, plus l’impact se cumulera sur la confiance et la dépense publique. Marché : volatilité contenue, visibilité réduite Ce matin, le bitcoin se traite près de 108 200 $, avec un plus haut intraday à 113 925 $ et un plus bas à 107 538 $. Ether évolue autour de 3 855 $ après un sommet à 4 106,47 $. Pour l’instant, la volatilité reste contenue, cependant la visibilité se réduit si les statistiques gouvernementales sont reportées. Les fourchettes ont alors tendance à s’élargir, notamment lorsque les desks disposent de moins de repères macro. Un facteur amortisseur pourrait jouer. Le 21 octobre, les spot ETFs Bitcoin US ont enregistré +477,2 M$ d’entrées nettes, menés par IBIT et ARKB. Ce flip en positif, qui survient après quatre séances rouges, a servi de coussin face aux mèches baissières. Néanmoins, un seul point de données ne suffit pas. Le marché regardera la persistance des entrées sur J+1/J+2 pour valider un changement de régime. Scénarios 30/40/50+ jours : quels jalons et quels actifs ? D’abord, les jalons politiques. Le calendrier des négociations au Congrès, les signaux de la Maison Blanche et les compromis budgétaires seront décisifs. Si la barre des 40 jours est franchie, on bascule dans une phase record, avec un effet multiplicateur sur la confiance. Les actifs à surveiller restent classiques : T-Notes, dollar, or et crypto, avec des corrélations susceptibles de tourner selon les flux. Ensuite, la liquidité. Les desks suivent les spreads, la basis et le funding pour jauger le levier. Une montée du levier dans un environnement d’information parcellaire augmente le risque de squeeze. Dans les faits, la majorité des gérants préfèrent réduire l’exposition directionnelle et alléger le bêta tant que l’incertitude politique s’accroît. Ce positionnement peut changer rapidement si un accord se profile. Snorter : capter les cassures quand l’incertitude s’installe Quand les statistiques officielles se taisent et que les prédictions misent sur un shutdown prolongé, l’intraday devient central. Snorter centralise alertes en temps réel, cassures/retests et lecture des carnets pour aider à garder la main sur les zones clés (supports, résistances, VWAP, poches de liquidations). On pose ses niveaux, et l’application notifie où la liquidité se déplace et quand le flux bascule. L’objectif : éviter le sur-levier, prioriser des setups liquides et décider plus vite quand réduire, couper ou re-entrer. Ni promesse de gains, ni conseil en investissement : Snorter sert à structurer le risk management lorsque l’info publique ralentit et que l’incertitude monte. Découvrez Snorter Les crypto-actifs représentent un investissement risqué. Les informations présentées dans cet article ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Elles sont fournies à des fins exclusivement informatives. Le marché des crypto-actifs demeure hautement volatil et comporte des risques significatifs de pertes. Il est recommandé aux lecteurs de n’investir que les montants qu’ils peuvent se permettre de perdre, et de procéder à leurs propres recherches avant toute prise de position sur les marchés. Pour aller plus loin sur le sujet : Shutdown US : la fin cette semaine ? Les cryptos prêtes pour la reprise La Fed confirme le cap : de nouvelles baisses de taux en vue Shutdown US : l’EUR/USD cale, la crypto en profite-t-elle ?
Aux États-Unis, les ETF Bitcoin au comptant ont enregistré plus de 1,2 milliard de dollars de sorties cette semaine, mais Charles Schwab observe un intérêt croissant pour ces produits. Les onze ETF Bitcoin au comptant américains ont connu vendredi une sortie nette agrégée de 366,6 millions de dollars, ce qui a bouclé une semaine rouge pour l’actif et pour les produits d’investissement institutionnels liés au bitcoin. Selon SoSoValue, l’iShares Bitcoin Trust de BlackRock a subi la plus forte sortie, avec 268,6 millions de dollars. Le fonds de Fidelity a perdu 67,2 millions, le GBTC de Grayscale a vu sortir 25 millions, et l’ETF de Valkyrie a connu une légère sortie. Les autres n’ont enregistré aucun flux vendredi. Cette nouvelle journée rouge pour les ETF Bitcoin porte le retrait total hebdomadaire à 1,22 milliard de dollars, avec une seule journée d’entrées positives, mardi. Cette hémorragie de capitaux coïncide avec une chute brutale du bitcoin, passé de plus de 115 000 $ lundi à un plancher sous les 104 000 $ vendredi, soit son plus bas niveau depuis quatre mois. Les ETF Bitcoin au comptant dans le rouge cette semaine. Source: SoSoValue Schwab observe un fort engagement Le PDG de Charles Schwab, Rick Wurster, reste optimiste vis-à-vis des produits crypto cotés en bourse (ETP). Il a déclaré que les clients de Schwab détiennent à eux seuls 20 % de tous les ETP crypto américains. Les produits crypto « ont été très actifs », a-t-il affirmé vendredi sur CNBC, précisant que les visites sur le site crypto de Schwab ont bondi de 90 % sur un an. « C’est un sujet qui suscite énormément d’engagement », a-t-il ajouté. Nate Geraci, expert reconnu des ETF, a rappelé samedi que Charles Schwab gère l’un des plus grands courtiers des États-Unis, en ajoutant sur X : « J’espère que vous prêtez attention. » Actuellement, Schwab propose déjà des ETF crypto et des contrats à terme Bitcoin, et prévoit d’offrir du trading crypto au comptant à ses clients d’ici 2026. Rick Wurster, PDG de Schwab, évoque les ETF crypto. Source: Nate Geraci Un mois d’octobre rouge pour le bitcoin Le bitcoin avait enregistré des gains lors de 10 des 12 derniers mois d’octobre, mais cette année rompt avec la tendance : l’actif a déjà perdu 6 % depuis le début du mois, selon CoinGlass. Cependant, les analystes restent confiants. Ils estiment que “Uptober” (le surnom donné aux hausses d’octobre) pourrait encore se matérialiser, les performances historiques survenant souvent dans la seconde moitié du mois. De plus, des baisses de taux anticipées de la Réserve fédérale pourraient venir relancer le marché.
Rétrospective de l'événement 🚨 Récemment, le marché de l'ETH a connu une volatilité extrême. À partir de 23h10 environ, les positions de certaines institutions et traders à fort effet de levier ont été liquidées, déclenchant une vague de ventes paniques et une libération rapide de l'effet de liquidation. En très peu de temps, le prix de l'ETH, qui oscillait autour de 4 000 dollars, a chuté brutalement de plus de 3 % en moins d'une heure. Cette séquence reflète non seulement une explosion des risques internes du marché, mais aussi l'impact externe de l'incertitude des politiques macroéconomiques. Chronologie ⏱️ 16/10 23:10 Les premiers signes de turbulence apparaissent sur le marché, le prix de l'ETH évolue dans la fourchette 4 000–4 020 dollars ; certaines positions à fort effet de levier commencent à faire face à un risque de liquidation, les premiers signaux de ventes paniques sont détectés. 16/10 23:56 En seulement 46 minutes, le prix de l'ETH chute brutalement de 4 019 à 3 890 dollars, soit une baisse d'environ 3,22 %. Cela est principalement dû à la liquidation en chaîne de grosses positions longues, provoquant une chute soudaine de la liquidité du marché. 17/10 00:25 Sous la pression persistante des ventes, le prix de l'ETH poursuit sa baisse de 4 002 à 3 866 dollars environ, avant de rebondir légèrement autour de 3 880,48 dollars. Durant cette période, les facteurs macroéconomiques externes et l'effet de liquidation interne se sont combinés, amplifiant significativement la volatilité des prix. Analyse des causes 🔍 La forte volatilité du marché résulte principalement de deux facteurs : Liquidations en chaîne déclenchées par les positions à fort effet de levier Plusieurs institutions et traders à fort effet de levier ont subi des liquidations lors du repli des prix, libérant une pression de vente massive et provoquant un assèchement rapide de la liquidité du marché. En peu de temps, des centaines de millions de dollars de positions longues ont été liquidées, entraînant une chute rapide du prix de l'ETH et un effet domino marqué. L'incertitude des politiques macroéconomiques accentue l'aversion au risque Des facteurs externes tels que le risque de shutdown gouvernemental, les anticipations de baisse des taux et d'autres incertitudes politiques ont entraîné une chute brutale de l'appétit pour le risque. Sous l'effet de ces incertitudes, les investisseurs ont massivement clôturé leurs positions pour éviter les risques, amplifiant la panique et accélérant la baisse des prix. Sous l'effet conjugué de ces deux facteurs, la pression structurelle des ventes due aux liquidations s'est ajoutée à la morosité du marché provoquée par les risques macroéconomiques externes, entraînant une forte chute de l'ETH à court terme. Analyse technique 📊 Sur la base des données en chandelier 45 minutes du contrat perpétuel USDT sur Binance, l'analyse technique actuelle montre des signaux baissiers évidents, détaillés comme suit : Indicateurs de survente et observation du KDJ Actuellement, la valeur J se situe en zone de survente extrême, l'indicateur KDJ montre une divergence de tendance, suggérant une possible opportunité de rebond à court terme, mais la pression baissière globale reste forte. Variation de l'OBV et anomalies de volume L'indicateur OBV a franchi à la baisse son précédent point bas et est passé en négatif, indiquant un renforcement continu de la force vendeuse. Parallèlement, le volume des transactions a explosé de 190,85 %, le prix divergeant du volume, ce qui traduit un état de ventes paniques. Le volume actuel dépasse largement la moyenne mobile sur 10 jours et se situe dans les 10 % les plus élevés de la période récente. Système de moyennes mobiles et évolution du MACD Le prix se situe actuellement sous les MA5, MA10, MA20 et MA50, les moyennes mobiles étant alignées en tendance baissière ; de même, toutes les EMA (y compris EMA5/10/20/50/120 et EMA24/52) affichent une tendance fortement baissière. L'histogramme MACD se réduit continuellement, reflétant un renforcement de la dynamique baissière et une tendance technique faible à court et moyen terme. Liquidations massives et transactions importantes Les statistiques récentes montrent qu'au cours de la dernière heure, le montant total des liquidations sur l'ensemble du réseau s'élève à environ 10 millions de dollars, avec 94 % de positions longues, et un flux net sortant d'environ 4 millions de dollars pour les acteurs majeurs, ce qui confirme la forte pression vendeuse et le manque de liquidité sur le marché. Perspectives du marché 🔮 Bien que l'ETH subisse actuellement une forte pression baissière due aux liquidations à fort effet de levier et à l'incertitude macroéconomique, certains indicateurs techniques (tels que la zone de survente extrême) suggèrent qu'un rebond technique à court terme reste possible. Les évolutions futures dépendront des points suivants : Surveillance des niveaux de support clés Les investisseurs doivent surveiller de près le niveau de support important autour de 4 000 dollars et l'évolution du volume pour déterminer si la vague de ventes paniques touche à sa fin. Politiques macroéconomiques et sentiment du marché Avec la persistance des risques de shutdown gouvernemental, des anticipations de baisse des taux et d'autres facteurs macroéconomiques, l'aversion au risque pourrait rester élevée à court terme. Les investisseurs doivent renforcer leur gestion des risques pour éviter de poursuivre la hausse. Rétablissement de la liquidité et affrontement entre acheteurs et vendeurs Si le marché s'améliore structurellement et que la liquidité revient, cela pourrait poser les bases d'un rebond. Cependant, tant que la lutte entre acheteurs et vendeurs reste intense, il est conseillé aux investisseurs de rester prudents et de suivre de près l'impact des vagues de liquidations. Dans l'ensemble, la forte volatilité actuelle de l'ETH sonne l'alarme pour le marché. À l'heure où risques et opportunités coexistent, les investisseurs doivent surveiller les données de liquidations internes et les dynamiques politiques externes, ajuster leurs positions en temps opportun, afin de saisir des opportunités d'investissement plus stables lors des prochaines fluctuations.
Le PDG de BlackRock, la plus grande société de gestion d'actifs au monde, Larry Fink, a désigné la « tokenisation des actifs » comme la prochaine révolution des marchés financiers, avec pour objectif de « placer tous les actifs financiers traditionnels dans des portefeuilles numériques ». Le 14 octobre, lors de la dernière conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre 2025 de la société, BlackRock a non seulement annoncé que ses actifs sous gestion (AUM) avaient atteint un niveau record de 13,5 trillions de dollars, mais Fink a également clairement indiqué la direction clé de l'entreprise pour l'avenir. Selon lui, la valeur des actifs détenus dans des portefeuilles numériques dans le monde a déjà atteint environ 4,1 trillions de dollars, ce qui représente un marché potentiel immense. La vision exposée par Fink consiste à tokeniser des instruments d'investissement traditionnels tels que les ETF, afin de créer un pont entre les marchés de capitaux traditionnels et une nouvelle génération d'investisseurs férus de technologies cryptographiques. « C'est la prochaine vague d'opportunités pour BlackRock dans les décennies à venir », a déclaré Fink lors d'une interview avec CNBC. Cette stratégie a déjà été partiellement validée par le succès de son iShares Bitcoin Trust (IBIT), dont les actifs sous gestion ont dépassé 100 milliards de dollars en moins de 450 jours, faisant de lui l'ETF à la croissance la plus rapide de l'histoire. Cette approche prospective a rapidement reçu des retours positifs de Wall Street. La banque d'investissement Morgan Stanley a réitéré sa recommandation « surpondérer » sur l'action BlackRock dans un rapport de recherche, soulignant que « la tokenisation de tous les actifs » est l'un des récits clés qui sous-tendent leur optimisme sur les perspectives de BlackRock. Cibler le marché des portefeuilles numériques de 4 trillions de dollars Le cœur de la stratégie de BlackRock est d'atteindre le vaste réservoir de capitaux actuellement en dehors du système financier traditionnel. Selon Fink, la taille de ce marché des portefeuilles numériques est d'environ 4,1 trillions de dollars. Dans un rapport publié le 15 octobre, Morgan Stanley estime que la valeur totale actuelle des crypto-actifs, des stablecoins et des actifs déjà tokenisés dépasse 4,5 trillions de dollars, et que ces fonds « n'ont actuellement pas accès à des produits d'investissement à long terme ». Selon l'analyse de Morgan Stanley, l'objectif de BlackRock est de « reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d'aujourd'hui dans les portefeuilles numériques ». En atteignant cet objectif, BlackRock pourrait attirer les jeunes investisseurs habitués à utiliser des actifs tokenisés vers des catégories d'actifs plus traditionnelles telles que les actions et les obligations, et leur offrir des opportunités d'épargne retraite à long terme. Fink estime que la tokenisation peut également réduire les coûts de transaction et les frais d'intermédiation, par exemple dans le secteur immobilier. Tokenisation des actifs : la vision future de la finance Fink est convaincu que la prochaine grande transformation de la finance mondiale viendra de la tokenisation des actifs traditionnels, y compris les actions, les obligations et l'immobilier. Lors d'une interview, il a déclaré que l'entreprise considère la tokenisation comme une opportunité d'attirer de nouveaux investisseurs vers des produits financiers grand public par des moyens numériques. Fink souligne que, bien que le potentiel de la tokenisation soit immense, elle en est encore à ses débuts. Il cite une étude de Mordor Intelligence prévoyant que la taille du marché des actifs tokenisés dépassera 2 trillions de dollars en 2025, et pourrait s'envoler à plus de 13 trillions de dollars d'ici 2030. BlackRock pose déjà les bases pour s'impliquer plus profondément dans ce domaine. Les équipes internes de la société explorent activement de nouvelles stratégies de tokenisation afin de consolider leur position de leader dans la gestion d'actifs numériques. D'un sceptique du Bitcoin à un défenseur de la blockchain Le changement d'attitude de Fink envers les actifs numériques marque une évolution de la perception de ce secteur par les institutions financières traditionnelles. Il avait autrefois qualifié le Bitcoin d'« indice de blanchiment d'argent », mais sa position a radicalement changé. Lors d'une récente interview, Fink a reconnu que son point de vue avait évolué. Il a déclaré à CNBC : « J'étais auparavant un critique, mais j'ai grandi et j'ai appris. » Il compare désormais les actifs cryptographiques à l'or, estimant qu'ils peuvent servir d'investissement alternatif pour diversifier un portefeuille. Wall Street optimiste sur les perspectives de croissance de la « tokenisation » Les analystes de Wall Street estiment que BlackRock, grâce à sa position dans l'industrie et à ses ressources, est parfaitement capable de dominer le secteur de la tokenisation. L'analyste de Morgan Stanley, Michael J. Cyprys, a relevé l'objectif de cours de l'action BlackRock à 1 486 dollars dans son rapport, soulignant que sa « vision ambitieuse de tokeniser tous les actifs » est un moteur clé. Le rapport indique que BlackRock a déjà expérimenté avec son fonds monétaire tokenisé BUIDL, dont les actifs sous gestion ont atteint près de 3 milliards de dollars depuis son lancement en mars 2024. Morgan Stanley estime qu'avec une concentration stratégique initiée par la direction générale, la taille de l'entreprise, l'étendue de ses activités et ses relations clients, BlackRock est en mesure d'influencer la structure future du secteur et de collaborer avec les principales bourses et fournisseurs pour exécuter et offrir des produits BlackRock tokenisés. BlackRock cherche à tokeniser les actifs traditionnels afin de servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et les actifs numériques. La tokenisation a le potentiel d'intégrer les actifs traditionnels dans le paradigme natif des portefeuilles numériques — alors que plus de 4,5 trillions de dollars d'actifs cryptographiques, de stablecoins et d'actifs tokenisés n'ont actuellement pas accès à des produits d'investissement à long terme. L'objectif de BlackRock est de reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d'aujourd'hui dans les portefeuilles numériques, permettant ainsi aux investisseurs de construire un portefeuille d'investissement à long terme et de haute qualité comprenant des actions, des obligations, des cryptomonnaies, des matières premières, etc., sans jamais avoir à quitter leur portefeuille numérique. En réalisant cela, BlackRock pourrait orienter un grand nombre de jeunes investisseurs utilisant massivement les actifs tokenisés vers des actifs plus traditionnels, et les préparer à des opportunités d'épargne retraite à long terme à l'avenir.
Titre original : « Le PDG du plus grand gestionnaire d’actifs mondial : la taille des "portefeuilles crypto" dépasse 4 000 milliards de dollars, la "tokenisation des actifs" est la prochaine "révolution financière" » Auteur original : Long Yue, Wallstreetcn Larry Fink, PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a désigné la « tokenisation des actifs » comme la prochaine révolution des marchés financiers, avec pour objectif de « placer tous les actifs financiers traditionnels dans des portefeuilles numériques ». Le 14 octobre, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre 2025 de l’entreprise, BlackRock a non seulement annoncé que ses actifs sous gestion (AUM) avaient atteint un niveau record de 13,5 trillions de dollars, mais Fink a également clairement indiqué la direction clé de l’entreprise pour l’avenir. Selon lui, la valeur des actifs détenus dans les portefeuilles numériques mondiaux a déjà atteint environ 4,1 trillions de dollars, ce qui représente un marché potentiel immense. La vision exposée par Fink est que la tokenisation d’outils d’investissement traditionnels tels que les ETF peut servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et une nouvelle génération d’investisseurs férus de technologies cryptographiques. « C’est la prochaine vague d’opportunités pour BlackRock dans les décennies à venir », a déclaré Fink lors d’une interview avec CNBC. Cette stratégie a déjà été validée par le succès de son iShares Bitcoin Trust (IBIT), dont les actifs ont dépassé 100 milliards de dollars en moins de 450 jours, faisant de lui l’ETF à la croissance la plus rapide de l’histoire. Cette orientation prospective a rapidement reçu des retours positifs de Wall Street. La banque d’investissement Morgan Stanley a réitéré sa recommandation « surpondérer » sur l’action BlackRock dans un rapport de recherche, soulignant que « la tokenisation de tous les actifs » est l’un des principaux récits soutenant ses perspectives optimistes sur BlackRock. Cibler le marché des portefeuilles numériques de 4 000 milliards de dollars Le cœur de la stratégie de BlackRock est d’atteindre le vaste bassin de capitaux actuellement en dehors du système financier traditionnel. Selon Fink, la taille de ce marché des portefeuilles numériques est d’environ 4,1 trillions de dollars. Dans un rapport publié le 15 octobre, Morgan Stanley estime que la valeur totale actuelle des crypto-actifs, des stablecoins et des actifs déjà tokenisés dépasse 4,5 trillions de dollars, et que ces fonds « n’ont actuellement pas accès à des produits d’investissement à long terme ». Selon l’analyse de Morgan Stanley, l’objectif de BlackRock est de « reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques ». En atteignant cet objectif, BlackRock peut attirer les jeunes investisseurs habitués à utiliser des actifs tokenisés vers des catégories d’actifs plus traditionnelles telles que les actions et les obligations, et leur offrir des opportunités d’épargne retraite à long terme. Fink estime que la tokenisation peut également réduire les coûts de transaction et les frais d’intermédiaire, notamment dans des secteurs comme l’immobilier. Tokenisation des actifs : la vision future de la finance Fink est convaincu que la prochaine grande transformation de la finance mondiale viendra de la tokenisation des actifs traditionnels, y compris les actions, les obligations et l’immobilier. Lors d’une interview, il a déclaré que l’entreprise considère la tokenisation comme une opportunité d’attirer de nouveaux investisseurs vers des produits financiers grand public par des moyens numériques. Fink souligne que, bien que le potentiel de la tokenisation soit immense, elle en est encore à ses débuts. Il cite une étude de Mordor Intelligence prévoyant que la taille du marché des actifs tokenisés dépassera 2 trillions de dollars en 2025 et pourrait bondir à plus de 13 trillions de dollars d’ici 2030. BlackRock pose déjà les bases pour s’impliquer plus profondément dans ce domaine. Les équipes internes de l’entreprise explorent activement de nouvelles stratégies de tokenisation afin de consolider sa position de leader dans la gestion des actifs numériques. D’un sceptique du bitcoin à un défenseur de la blockchain Le changement d’attitude de Fink à l’égard des actifs numériques marque l’évolution de la perception de ce secteur par les institutions financières traditionnelles. Il avait autrefois qualifié le bitcoin d’« indice du blanchiment d’argent », mais sa position actuelle est radicalement différente. Lors d’une récente interview, Fink a reconnu que sa vision avait changé. Il a déclaré à CNBC : « J’étais un critique auparavant, mais j’ai grandi et j’ai appris. » Il compare désormais les actifs cryptographiques à l’or, estimant qu’ils peuvent servir d’investissement alternatif pour diversifier un portefeuille. Wall Street optimiste sur les perspectives de croissance de la « tokenisation » Les analystes de Wall Street estiment que BlackRock, grâce à sa position et à ses ressources dans l’industrie, est parfaitement capable de dominer le secteur de la tokenisation. Michael J. Cyprys, analyste chez Morgan Stanley, a relevé l’objectif de cours de l’action BlackRock à 1 486 dollars dans son rapport, soulignant que sa « grande vision de la tokenisation de tous les actifs » est un moteur clé. Le rapport indique que BlackRock a déjà expérimenté la tokenisation via son fonds monétaire tokenisé BUIDL, dont les actifs sous gestion ont atteint près de 3 milliards de dollars depuis son lancement en mars 2024. Morgan Stanley estime qu’avec une stratégie axée dès la haute direction, la taille de l’entreprise, l’étendue de ses activités et ses relations clients, BlackRock a la capacité d’influencer la structure future du secteur et de collaborer avec les principales bourses et fournisseurs pour exécuter et fournir des produits BlackRock tokenisés. BlackRock cherche à tokeniser les actifs traditionnels pour servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et les actifs numériques. La tokenisation a le potentiel d’amener les actifs traditionnels dans le paradigme natif des portefeuilles numériques — actuellement, plus de 4,5 trillions de dollars d’actifs cryptographiques, de stablecoins et d’actifs tokenisés n’ont pas accès à des produits d’investissement à long terme. L’objectif de BlackRock est de reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques, afin que les investisseurs n’aient jamais à quitter leur portefeuille numérique pour constituer un portefeuille d’investissement à long terme et de haute qualité comprenant des actions, des obligations, des cryptomonnaies, des matières premières, etc. En réalisant cela, BlackRock peut orienter un grand nombre de jeunes investisseurs utilisant des actifs tokenisés vers des actifs plus traditionnels et les préparer à des opportunités d’épargne retraite à long terme à l’avenir.
Le développement de ce stablecoin dépendra du degré d’acceptation par les fournisseurs de paiement et les investisseurs, qui recherchent un actif alternatif en euro fiable dans l’économie numérique. Auteur : Blockchain Knight Le groupe bancaire français ODDO BHF a lancé le stablecoin EUROD adossé à l’euro, un jeton conforme au nouveau cadre réglementaire européen « Markets in Crypto-Assets » (MiCA) pour les actifs numériques en euro. Ce geste de la banque, forte de 175 ans d’histoire, illustre la manière dont les banques traditionnelles s’étendent progressivement vers le secteur financier blockchain réglementé. ODDO BHF, qui gère plus de 150 milliards d’euros d’actifs, a indiqué que l’EUROD sera coté sur la plateforme d’échange Bit2Me, basée à Madrid. Bit2Me, soutenue par Telefónica, BBVA et Unicaja, est enregistrée auprès de la Commission nationale espagnole du marché des valeurs (CNMV) et fait partie des premières plateformes à avoir obtenu l’agrément MiCA, lui permettant d’étendre ses activités dans toute l’Union européenne. ODDO BHF collabore avec le fournisseur d’infrastructure Fireblocks pour la conservation et le règlement. L’EUROD est émis sur le réseau Polygon afin de garantir des transactions plus rapides et moins coûteuses. Ce jeton est entièrement adossé à des réserves en euros et fait l’objet d’audits externes. Le PDG de Bit2Me, Leif Ferreira, a déclaré que, dans le contexte de l’adoption croissante des actifs numériques réglementés en Europe, cette cotation « construit un pont entre les banques traditionnelles et l’infrastructure blockchain ». Le règlement MiCA, entré en vigueur cette année, exige que les émetteurs de stablecoins maintiennent une réserve 1:1 et garantissent la possibilité de rachat, tout en imposant des normes strictes de gouvernance et de transparence. Le lancement de l’EUROD mettra à l’épreuve l’efficacité réelle du MiCA dans l’harmonisation de la régulation des actifs numériques à l’échelle de l’UE. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a récemment averti que l’absence de « mécanismes de régulation équivalents et solides » pour les stablecoins étrangers pourrait entraîner une fuite des réserves dans la zone euro. Dans une lettre adressée au Parlement européen, elle a exhorté les législateurs à limiter l’émission de stablecoins aux entreprises agréées dans l’UE, citant l’effondrement de TerraUSD comme exemple des risques liés aux projets non réglementés. Selon les données de CoinGecko, la capitalisation des stablecoins indexés sur l’euro a doublé cette année, EURC de Circle dominant le marché avec une capitalisation atteignant environ 270 millions de dollars. Dans le cadre du MiCA, la demande pour les stablecoins bancaires tels que EUR CoinVertible, émis par Société Générale, reste relativement faible. Jürgen Schaaf, conseiller à la BCE, estime que l’Europe doit accélérer l’innovation sous peine de voir sa « souveraineté monétaire érodée ». Le Comité européen du risque systémique (ESRB) a averti que le modèle multi-émetteurs, dans lequel des entreprises de l’UE et hors UE émettent conjointement un même stablecoin, pourrait introduire des risques systémiques et nécessite un renforcement de la régulation. Malgré ces avertissements, la clarté réglementaire apportée par MiCA stimule la concurrence sur le marché : Le département FORGE de Société Générale a lancé le stablecoin euro EURCV ; Deutsche Börse s’est associée à Circle pour intégrer EURC et USDC dans son système de trading. Neuf banques européennes, dont ING, CaixaBank et Danske Bank, ont formé l’Alliance néerlandaise pour lancer un stablecoin euro conforme au MiCA en 2026, avec Citi rejoignant l’alliance et prévoyant de lancer le stablecoin au second semestre 2026. Parallèlement, dix banques du G7, dont Citi et Deutsche Bank, explorent l’émission de stablecoins multi-devises afin de moderniser les processus de règlement et d’améliorer la liquidité mondiale. Comparée à la capitalisation de plus de 160 milliards de dollars des stablecoins indexés sur le dollar, la capitalisation totale des stablecoins adossés à l’euro reste faible, à moins de 574 millions de dollars. Les régulateurs estiment que, sous réserve d’une gestion transparente, les actifs numériques libellés en euros pourraient renforcer la souveraineté financière. Pour ODDO BHF, l’EUROD représente une initiative stratégique visant à attirer des clients institutionnels grâce à la conformité et à la crédibilité. Le développement de ce stablecoin dépendra du degré d’acceptation par les fournisseurs de paiement et les investisseurs, qui recherchent un actif alternatif en euro fiable dans l’économie numérique.
Titre original : « Le PDG du plus grand gestionnaire d’actifs mondial : la taille des “portefeuilles crypto” dépasse 4 000 milliards de dollars, la “tokenisation des actifs” est la prochaine “révolution financière” » Auteur original : Long Yue, Wallstreetcn Larry Fink, PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a positionné la « tokenisation des actifs » comme la prochaine révolution des marchés financiers, avec pour objectif de « placer tous les actifs financiers traditionnels dans des portefeuilles numériques ». Le 14 octobre, lors de la dernière conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre 2025 de la société, BlackRock a non seulement annoncé que ses actifs sous gestion (AUM) avaient atteint un niveau record de 13,5 trillions de dollars, mais Fink a également clairement indiqué la direction clé de l’entreprise pour l’avenir. Selon lui, la valeur des actifs détenus dans les portefeuilles numériques mondiaux a déjà atteint environ 4,1 trillions de dollars, ce qui représente un marché potentiel immense. La vision exposée par Fink est que la tokenisation d’outils d’investissement traditionnels tels que les ETF pourrait servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et une nouvelle génération d’investisseurs férus de technologies cryptographiques. « C’est la prochaine vague d’opportunités pour BlackRock dans les décennies à venir », a déclaré Fink lors d’une interview avec CNBC. Cette stratégie a déjà été validée par le succès de son iShares Bitcoin Trust (IBIT), dont les actifs ont dépassé 100 milliards de dollars en moins de 450 jours, devenant ainsi l’ETF à la croissance la plus rapide de l’histoire. Cette stratégie prospective a rapidement reçu des retours positifs de Wall Street. La banque d’investissement Morgan Stanley a réitéré sa recommandation « surpondérer » sur l’action BlackRock dans un rapport de recherche, soulignant que « la tokenisation de tous les actifs » est l’un des récits clés soutenant ses perspectives positives sur BlackRock. Cibler le marché des portefeuilles numériques de 4 000 milliards de dollars Le cœur de la stratégie de BlackRock est d’atteindre ce vaste réservoir de capitaux actuellement en dehors du système financier traditionnel. Selon Fink, la taille de ce marché des portefeuilles numériques est d’environ 4,1 trillions de dollars. Dans un rapport publié le 15 octobre, Morgan Stanley estime que la valeur totale actuelle des crypto-actifs, des stablecoins et des actifs déjà tokenisés dépasse 4,5 trillions de dollars, et que ces fonds « n’ont actuellement pas accès à des produits d’investissement à long terme ». D’après l’analyse de Morgan Stanley, l’objectif de BlackRock est de « reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques ». En atteignant cet objectif, BlackRock pourrait attirer les jeunes investisseurs habitués à utiliser des actifs tokenisés vers des catégories d’actifs plus traditionnelles telles que les actions et les obligations, et leur offrir des opportunités d’épargne retraite à long terme. Fink estime que la tokenisation peut également réduire les coûts de transaction et les frais d’intermédiation, par exemple dans le secteur immobilier. Tokenisation des actifs : la vision future de la finance Fink est convaincu que la prochaine grande transformation de la finance mondiale viendra de la tokenisation des actifs traditionnels, y compris les actions, les obligations et l’immobilier. Lors d’une interview, il a déclaré que l’entreprise considère la tokenisation comme une opportunité d’attirer de nouveaux investisseurs vers des produits financiers grand public par des moyens numériques. Fink souligne que, bien que le potentiel de la tokenisation soit immense, elle n’en est encore qu’à ses débuts. Il cite une étude de Mordor Intelligence prévoyant que la taille du marché des actifs tokenisés dépassera 2 trillions de dollars en 2025 et pourrait s’envoler à plus de 13 trillions de dollars d’ici 2030. BlackRock pose déjà les bases pour s’impliquer plus profondément dans ce domaine. Les équipes internes de la société explorent activement de nouvelles stratégies de tokenisation afin de consolider sa position de leader dans la gestion des actifs numériques. D’un sceptique du bitcoin à un défenseur de la blockchain Le changement d’attitude de Fink envers les actifs numériques marque l’évolution de la perception de ce secteur par les institutions financières traditionnelles. Il avait autrefois qualifié le bitcoin d’« indice de blanchiment d’argent », mais sa position est aujourd’hui radicalement différente. Lors d’une récente interview, Fink a reconnu que son opinion avait changé. Il a déclaré à CNBC : « J’étais autrefois un critique, mais j’ai grandi et j’ai appris. » Il compare désormais les actifs cryptographiques à l’or, estimant qu’ils peuvent servir d’investissement alternatif pour diversifier un portefeuille. Wall Street optimiste sur les perspectives de croissance de la « tokenisation » Les analystes de Wall Street estiment que BlackRock, grâce à sa position dans l’industrie et à ses ressources, est pleinement capable de dominer le secteur de la tokenisation. L’analyste de Morgan Stanley, Michael J. Cyprys, a relevé l’objectif de cours de BlackRock à 1 486 dollars dans son rapport, soulignant que sa « vision ambitieuse de la tokenisation de tous les actifs » est un moteur clé. Le rapport indique que BlackRock a déjà expérimenté avec son fonds monétaire tokenisé BUIDL, dont les actifs sous gestion ont atteint près de 3 milliards de dollars depuis son lancement en mars 2024. Morgan Stanley estime qu’avec une stratégie axée dès la direction générale, la taille de l’entreprise, l’étendue de ses activités et ses relations clients, BlackRock a la capacité d’influencer la structure future de l’industrie et de collaborer avec les principales bourses et fournisseurs pour exécuter et offrir des produits BlackRock tokenisés. BlackRock cherche à tokeniser les actifs traditionnels afin de servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et les actifs numériques. La tokenisation a le potentiel d’introduire les actifs traditionnels dans le paradigme natif des portefeuilles numériques — alors que les crypto-actifs, stablecoins et actifs tokenisés, d’une valeur de plus de 4,5 trillions de dollars, n’ont actuellement pas accès à des produits d’investissement à long terme. L’objectif de BlackRock est de reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques, afin que les investisseurs n’aient jamais à quitter leur portefeuille numérique pour constituer un portefeuille d’investissement à long terme et de haute qualité comprenant actions, obligations, crypto-monnaies, matières premières, etc. En réalisant cela, BlackRock pourrait attirer un grand nombre de jeunes investisseurs utilisant des actifs tokenisés vers des actifs plus traditionnels et les préparer à des opportunités d’épargne à long terme pour leur retraite.
Eric Trump revient sur un projet de tokenisation immobilière avec World Liberty Financial Mercredi au micro de CoinDesk TV, Eric Trump a confirmé un projet de tokenisation immobilière : J’ai une grande annonce à vous faire. Je ne vous la dirai pas tout de suite, mais la réponse est oui. Nous y travaillons, notamment sur un bâtiment que je conçois actuellement. Et je pense que ce sera absolument incroyable. Tant de gens adoreraient avoir une part de ce que nous réalisons. 👨🏫 Qu'est-ce que la tokenisation ? En effet, la question lui a été posée alors que plus tôt ce mois-ci, Bloomberg rapportait les propos de Zach Witkoff, le fils de Steve Witkoff, l'un des cofondateurs de World Liberty Financial (WLFI), tandis qu'il s'exprimait aux côtés de Donald Trump Jr. lors d'un interview pendant TOKEN 2049 à Singapour : La famille Trump possède l'un des portefeuilles d'actifs immobiliers les plus prometteurs au monde. Et si je vous disais que vous pourriez vous rendre sur une plateforme d'échange et acheter un token de la Trump Tower Dubaï ? Avec un storytelling bien ficelé, Eric Trump décrit ainsi un modèle où, plutôt que de financer un projet immobilier par des moyens traditionnels, il aurait recours à un financement participatif sans lequel les investisseurs particuliers n'auraient pas pu participer : Pourquoi ne pourrais-je pas aller sur mon X et aller vers nos dizaines et dizaines de millions de followers et leur dire : « Vous savez quoi ? Je vais construire la plus grande tour de Dubaï ou de New York». Qui veut participer ? Qui veut partager ce projet, qui veut acheter un millionième de ce bâtiment, investir mille dollars et participer à notre réussite ? Pour l'heure, les détails de ce projet n'ont pas été précisés, mais il apparaît qu'il s'intégrerait dans l'écosystème de World Liberty Financial. Lancée l'année dernière, l'initiative n'a encore délivré que peu d'applications concrètes, si ce n'est le stablecoin USD1 et le token WLFI, et doit donc faire ses preuves. 👉 Pour aller plus loin — Tout savoir sur World Liberty Financial (WLFI) À l'heure de l'écriture de ces lignes, l'USD1 est capitalisé à 2,73 milliards de dollars, tandis que le WLFI, dont le trading a seulement été ouvert le 1er septembre dernier, s'échange au prix de 0,14 dollar lors de l'écriture de ces lignes, pour une capitalisation de 3,82 milliards de dollars. En outre, rappelons qu'une carte de paiement WLFI devrait être proposée « très prochainement », ainsi qu'une application financière. Sources : CoinDesk , Bloomberg Certains contenus ou liens dans cet article peuvent être de la publicité. Cryptoast a étudié les produits ou services présentés, mais ne saurait être tenu responsable de tout dommage ou perte liés à leur usage. Investir dans les cryptomonnaies comporte des risques. N'investissez que ce que vous êtes prêt à perdre.
BlackRock a révélé son objectif d’introduire des produits d’investissement traditionnels tels que les actions et les obligations dans les portefeuilles numériques, un écosystème de plus de 4 000 milliards de dollars. Auteur : Long Yue Source : Wallstreet Insights Larry Fink, PDG du plus grand gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock, a positionné la « tokenisation des actifs » comme la prochaine révolution des marchés financiers, avec pour objectif de « placer tous les actifs financiers traditionnels dans des portefeuilles numériques ». Le 14 octobre, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre 2025 de la société, BlackRock a non seulement annoncé que ses actifs sous gestion (AUM) avaient atteint un record de 13 500 milliards de dollars, mais Fink a également précisé la direction clé de l’entreprise pour l’avenir. Selon lui, la valeur des actifs détenus dans les portefeuilles numériques mondiaux a déjà atteint environ 4 100 milliards de dollars, représentant un marché potentiel immense. La vision exposée par Fink est que la tokenisation d’outils d’investissement traditionnels tels que les ETF pourrait servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et une nouvelle génération d’investisseurs férus de technologies cryptographiques. « C’est la prochaine grande opportunité pour BlackRock dans les décennies à venir », a déclaré Fink lors d’une interview avec CNBC. Cette stratégie a déjà été validée par le succès de son iShares Bitcoin Trust (IBIT), dont les actifs sous gestion ont dépassé les 100 milliards de dollars en moins de 450 jours, faisant de lui l’ETF à la croissance la plus rapide de l’histoire. Cette orientation prospective a rapidement reçu des retours positifs de Wall Street. La banque d’investissement Morgan Stanley a réitéré sa recommandation « surpondérer » sur l’action BlackRock dans un rapport de recherche, soulignant que « la tokenisation de tous les actifs » est l’un des principaux récits qui soutiennent sa vision optimiste pour BlackRock. Cibler le marché des portefeuilles numériques de 4 000 milliards de dollars Le cœur de la stratégie de BlackRock est d’atteindre ce vaste réservoir de capitaux actuellement en marge du système financier traditionnel. Selon Fink, la taille de ce marché des portefeuilles numériques est d’environ 4 100 milliards de dollars. Dans un rapport publié le 15 octobre, Morgan Stanley estime que la valeur totale actuelle des crypto-actifs, des stablecoins et des actifs déjà tokenisés dépasse 4 500 milliards de dollars, et que ces fonds « n’ont actuellement pas accès à des produits d’investissement à long terme ». D’après l’analyse de Morgan Stanley, l’objectif de BlackRock est de « reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques ». En atteignant cet objectif, BlackRock pourrait attirer les jeunes investisseurs habitués à utiliser des actifs tokenisés vers des catégories d’actifs plus traditionnelles comme les actions et les obligations, et leur offrir des opportunités d’épargne retraite à long terme. Fink estime que la tokenisation peut également réduire les coûts de transaction et les frais d’intermédiation, notamment dans des domaines comme l’immobilier. Tokenisation des actifs : la vision future de la finance Fink est convaincu que la prochaine grande transformation de la finance mondiale viendra de la tokenisation des actifs traditionnels, y compris les actions, les obligations et l’immobilier. Lors d’une interview, il a déclaré que la tokenisation représente une opportunité d’attirer de nouveaux investisseurs vers les produits financiers traditionnels par des moyens numériques. Fink souligne que, bien que le potentiel de la tokenisation soit immense, elle n’en est encore qu’à ses débuts. Il cite une étude de Mordor Intelligence qui prévoit que la taille du marché des actifs tokenisés dépassera 2 000 milliards de dollars en 2025 et pourrait s’envoler à plus de 13 000 milliards de dollars d’ici 2030. BlackRock pose déjà les bases pour s’impliquer plus profondément dans ce domaine. Les équipes internes de l’entreprise explorent activement de nouvelles stratégies de tokenisation afin de consolider sa position de leader dans la gestion des actifs numériques. D’un sceptique du bitcoin à un défenseur de la blockchain Le changement d’attitude de Fink envers les actifs numériques marque l’évolution de la perception de ce secteur par les institutions financières traditionnelles. Il avait autrefois qualifié le bitcoin d’« indice du blanchiment d’argent », mais sa position est aujourd’hui radicalement différente. Lors d’une récente interview, Fink a reconnu que son point de vue avait changé. Il a déclaré à CNBC : « J’étais auparavant un critique, mais j’ai grandi et appris. » Il compare désormais les crypto-actifs à l’or, estimant qu’ils peuvent servir d’investissement alternatif pour diversifier un portefeuille. Wall Street optimiste sur les perspectives de croissance de la « tokenisation » Les analystes de Wall Street estiment que BlackRock, grâce à sa position et à ses ressources dans l’industrie, est parfaitement capable de dominer le secteur de la tokenisation. L’analyste de Morgan Stanley, Michael J. Cyprys, a relevé l’objectif de cours de l’action BlackRock à 1 486 dollars dans son rapport, soulignant que sa « vision ambitieuse de tokeniser tous les actifs » est un moteur clé. Le rapport indique que BlackRock a déjà expérimenté avec son fonds monétaire tokenisé BUIDL, dont les actifs sous gestion ont atteint près de 3 milliards de dollars depuis son lancement en mars 2024. Morgan Stanley estime qu’avec une stratégie axée dès la haute direction, la taille de l’entreprise, l’étendue de ses activités et ses relations clients, BlackRock est en mesure d’influencer la structure future du secteur et de collaborer avec les principales bourses et fournisseurs pour exécuter et offrir des produits BlackRock tokenisés. BlackRock cherche à tokeniser les actifs traditionnels pour servir de pont entre les marchés de capitaux traditionnels et les actifs numériques. La tokenisation a le potentiel d’introduire les actifs traditionnels dans le paradigme natif des portefeuilles numériques — alors que les crypto-actifs, stablecoins et actifs tokenisés, d’une valeur de plus de 4 500 milliards de dollars, n’ont actuellement pas accès à des produits d’investissement à long terme. L’objectif de BlackRock est de reproduire tout ce qui existe dans la finance traditionnelle d’aujourd’hui dans les portefeuilles numériques, permettant ainsi aux investisseurs de constituer un portefeuille d’investissement à long terme et de haute qualité comprenant actions, obligations, crypto-monnaies, matières premières, etc., sans jamais quitter leur portefeuille numérique. En réalisant cela, BlackRock pourra attirer de nombreux jeunes investisseurs utilisant des actifs tokenisés vers des actifs plus traditionnels et les préparer à des opportunités d’épargne retraite à long terme.
L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) des États-Unis a accordé une approbation préliminaire et conditionnelle à la charte nationale d’Erebor Bank, ouvrant la voie à un prêteur axé sur la technologie et les crypto-monnaies, soutenu par Palmer Luckey, Joe Lonsdale et Peter Thiel. La décision est intervenue seulement quatre mois après la demande d’Erebor et a suivi la mise en œuvre à Washington du GENIUS Act, qui a établi de nouvelles normes pour l’émission de stablecoins. La banque prévoit des opérations entièrement numériques depuis Columbus et New York, soutenue par 275 millions de dollars de capital et un cadre de gestion des risques conservateur. L’OCC donne son feu vert à la charte de 275 millions de dollars d’Erebor L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), l’agence fédérale supervisant les banques nationales, a accordé mercredi à Erebor l’autorité préliminaire et conditionnelle de former une banque fédérale agréée. Il s’agit de la première approbation de ce type sous la direction du Comptroller Jonathan Gould depuis sa nomination en juillet, soulignant un virage vers une posture réglementaire plus favorable à l’innovation. Ce statut permet aux fondateurs de lever des dépôts, d’embaucher du personnel et de construire l’infrastructure pendant que les régulateurs examinent leurs systèmes. Erebor doit achever des audits de cybersécurité, de capital et de lutte contre le blanchiment d’argent avant d’ouvrir. « L’OCC reste engagée en faveur d’un système bancaire diversifié qui soutient l’innovation responsable », a déclaré Gould dans un communiqué. « La décision d’aujourd’hui est une première étape, pas la ligne d’arrivée. » L’OCC a accordé une approbation préliminaire et conditionnelle à Erebor Bank après un examen approfondi de sa demande. En accordant cette charte, l’OCC a appliqué le même examen rigoureux et les mêmes normes que pour toutes les demandes de charte. — OCC (@USOCC) 15 octobre 2025 Une fois pleinement agréée, la charte d’Erebor permettra d’effectuer des prêts, de la conservation et des paiements en utilisant des infrastructures d’actifs numériques. Basée dans l’Ohio avec un bureau secondaire à New York, Erebor opérera principalement via des plateformes mobiles et web. Parmi les soutiens figurent Founders Fund, 8VC et Haun Ventures — tous actifs dans la crypto et la fintech. Avant de lancer ses activités, Erebor doit également obtenir l’approbation de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), ce qui prend généralement neuf à dix mois. Les analystes notent que la double supervision OCC-FDIC pourrait établir une nouvelle norme de conformité pour la banque d’actifs numériques. Argent de la Silicon Valley et liens avec l’ère Trump Le réseau fondateur d’Erebor est profondément lié à des personnalités influentes de la Silicon Valley et du monde politique. Le cofondateur Palmer Luckey, également fondateur de la société de technologie de défense Anduril, et Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir et dirigeant de 8VC, ont été des soutiens notables du président Donald Trump et du vice-président J.D. Vance. Tous deux ont fait d’importants dons aux campagnes républicaines lors du cycle électoral de 2024. Un autre soutien de la première heure, Peter Thiel, reste l’un des investisseurs en capital-risque conservateurs les plus en vue et un allié de la famille Trump. La création d’Erebor s’aligne sur les efforts de l’administration actuelle pour assouplir les barrières réglementaires pour les banques impliquées dans les activités liées aux actifs numériques. La direction de l’entreprise, dont le CEO Owen Rapaport et le président Mike Hagedorn, maintient une indépendance opérationnelle vis-à-vis de ses investisseurs politiquement connectés. Cependant, la présence de financiers de renom tels que Founders Fund, 8VC et Haun Ventures a soulevé des questions sur la rapidité de l’approbation réglementaire. Les critiques soutiennent que la banque a bénéficié d’un accès privilégié aux agences fédérales, tandis que les partisans affirment que la rapidité du processus reflète la solidité du dispositif de conformité d’Erebor et la profondeur de ses réserves de capital. Un marché des stablecoins de 312 milliards de dollars prêt à changer La charte pourrait remodeler la banque crypto américaine en reliant l’infrastructure bancaire assurée à la finance blockchain. Selon le GENIUS Act, les banques émettant des stablecoins doivent maintenir des réserves à 100 % et publier des rapports mensuels. Ce cadre pourrait accélérer l’adoption institutionnelle et les tests de paiements. Si Erebor obtient les licences finales, elle pourrait concurrencer Anchorage Digital pour l’émission et la conservation de stablecoins. Ses projets de prêts garantis par des crypto-monnaies ou du matériel IA pourraient accroître la liquidité pour les mineurs, les market makers et les entreprises d’infrastructure. Cependant, les critiques mettent en garde contre le favoritisme et une possible concentration des risques. La sénatrice Elizabeth Warren a qualifié l’approbation de « pari risqué ». Néanmoins, les régulateurs présentent cette décision comme une étape vers l’intégration des actifs numériques sous une supervision stricte. Top 7 Stablecoins by Market Capitalization / Source: CoinGecko Selon les données de CoinMetrics, le marché des stablecoins a augmenté de près de 18 % en 2025, atteignant une capitalisation d’environ 312 milliards de dollars. Les analystes de Galaxy Research prévoient que les banques réglementées pourraient capter jusqu’à 25 % de ce marché d’ici la fin 2026 à mesure que les cadres de conformité mûrissent.
Un régulateur bancaire national a accordé une "approbation préliminaire conditionnelle" à Erebor Bank, soutenue par le capital-risqueur Peter Thiel, qui prévoit de desservir les secteurs de la cryptomonnaie et de l'intelligence artificielle. L'Office of the Comptroller of the Currency (OCC) a accordé cette approbation mercredi. Le Comptroller of the Currency, Jonathan Gould, a qualifié Erebor de "première banque de novo à recevoir une approbation préliminaire conditionnelle" depuis qu'il a pris ses fonctions à l'OCC en juillet. "La décision d'aujourd'hui est également la preuve que l'OCC, sous ma direction, n'impose pas de barrières générales aux banques qui souhaitent s'engager dans des activités liées aux actifs numériques", a déclaré Gould dans un communiqué. "Les activités permises liées aux actifs numériques, comme toute autre activité bancaire légalement autorisée, ont leur place dans le système bancaire fédéral si elles sont menées de manière sûre et saine." Erebor vise à combler le vide laissé par Silicon Valley Bank, une banque populaire auprès des startups et des capital-risqueurs qui s'est effondrée en 2023. Erebor a été fondée en 2025 par deux figures majeures de la Silicon Valley, Palmer Luckey et Joe Lonsdale, avec le soutien du Founders Fund de Thiel et de Haun Ventures, selon un article du Financial Times. Comme d'autres projets associés à Thiel, Erebor porte le nom d'une montagne dans la série de livres "Le Seigneur des Anneaux" de J.R.R. Tolkien. Dans sa demande, Erebor a indiqué qu'elle serait une banque nationale qui fournirait à la fois des produits et services bancaires traditionnels et liés aux cryptomonnaies. Selon le Financial Times, citant une source anonyme proche d'Erebor, la demande de la banque n'a pas reçu de "traitement spécial" de la part de l'administration Trump, malgré les liens de longue date de Luckey, Lonsdale et Thiel avec le président. "Le marché cible de la Banque comprend les entreprises qui font partie de l'économie de l'innovation des États-Unis, en particulier les sociétés technologiques axées sur les monnaies virtuelles, l'intelligence artificielle, la défense et la fabrication, ainsi que les prestataires de services de paiement, les fonds d'investissement et les sociétés de trading (y compris les conseillers en investissement enregistrés, les courtiers, les sociétés de trading propriétaires et les courtiers en contrats à terme)", selon la demande. Erebor a également indiqué qu'elle détiendrait certaines cryptomonnaies dans son bilan. Le siège principal sera situé à Columbus, Ohio, avec un autre bureau à New York. Au cours de l'année écoulée sous l'administration Trump, les agences de régulation, y compris l'OCC, ont modifié leur position à l'égard des cryptomonnaies. La Federal Reserve a depuis retiré des directives qui décourageaient auparavant les banques de participer aux cryptomonnaies. La banque centrale, ainsi que l'OCC, ont également publié une déclaration conjointe le mois dernier précisant comment les règles existantes s'appliquent aux banques détenant des cryptomonnaies pour le compte de leurs clients, entre autres mesures.
Les traders qui parient à la baisse sur les actions américaines attribuent leur pire performance annuelle en cinq ans aux investisseurs particuliers qui suivent aveuglément la tendance. Selon les calculs de la société d'analyse de données S3 Partners, un portefeuille composé des 250 actions américaines les plus prisées par les vendeurs à découvert a grimpé de 57 % cette année, infligeant de lourdes pertes aux traders misant sur la baisse de ces titres. Il s'agit de la meilleure performance depuis 2020, année où ce portefeuille avait bondi de 85 %. Le cours de l'action du mineur de bitcoin Terawulf et de la société de location de voitures Hertz, qui avait fait faillite en 2021, a respectivement bondi de 155 % et 50 % cette année, alors que plus de 40 % de leurs actions étaient empruntées pour être vendues à découvert. Les vendeurs à découvert empruntent généralement des actions pour les vendre, puis attendent que le cours baisse afin de les racheter à moindre prix et réaliser un profit. Avant cette vague de rebond des "actions poubelles", l'engouement pour l'intelligence artificielle et l'espoir de baisses de taux ont continué à propulser le S&P 500 vers une série de nouveaux sommets historiques. Sous l'effet d'un afflux massif de capitaux de la part des investisseurs particuliers, cette vague haussière a infligé de lourdes pertes aux vendeurs à découvert, qui ont été forcés de liquider leurs positions. Carson Block, fondateur du célèbre fonds vendeur Muddy Waters, a déclaré lors d'une interview : "Le cycle haussier actuel est devenu trop long, et les corrections trop courtes, au point que la demande pour la vente à découvert traditionnelle a pratiquement disparu." Il ajoute qu'aujourd'hui, la vente à découvert active, qui consiste à étudier les entreprises et à publier des rapports, est la seule façon de gagner durablement de l'argent en pariant contre les actions. Block explique : "Comme pour toutes les corrections actuelles, l'apparition du risque n'est en réalité qu'une nouvelle occasion de 'racheter la baisse' (BTFD, buy the f**king dip)." Des vendeurs à découvert renommés comme Nate Anderson de Hindenburg Research et Jim Chanos, qui avait parié contre Enron avant sa faillite en 2001, ont tous deux 'déposé les armes' ces dernières années. Cela s'explique en partie par la croissance des fonds d'investissement passifs, qui achètent sans distinction l'ensemble des indices, propulsant irrésistiblement la bourse américaine vers le haut. "Cette année a vraiment, vraiment été très difficile", déclare Anne Stevenson-Yang, cofondatrice du cabinet de recherche J Capital Research, spécialisé dans la vente à découvert et l'investissement long terme. "Depuis 2020, nous attendons tous que le marché redevienne plus rationnel, mais ce n'est pas le cas, il ne fait que monter, monter et encore monter." Elle ajoute : "Les investisseurs particuliers ont tendance à suivre la vague, qu'elle soit justifiée ou non." Peu d'entreprises illustrent mieux la détresse des vendeurs à découvert qu'AppLovin. Malgré de nombreux rapports de vente à découvert accusant ce groupe publicitaire de 200 milliards de dollars de surestimer ses capacités en intelligence artificielle, son action a tout de même progressé de 65 % cette année. AppLovin a fermement nié les accusations de mauvaise gestion financière et comptable, qualifiant ces rapports "d'infondés" et "remplis d'affirmations inexactes et mensongères". Un investisseur senior d'une société américaine de vente à découvert de taille moyenne a déclaré : "Les 'actions poubelles' ont tellement bien performé cette année qu'il est tout simplement impossible de réussir en pêchant dans ce 'bassin'." Ils ajoutent que, pour les entreprises accusées de mauvaise conduite, "les conséquences ont tout simplement disparu", citant l'exemple du fondateur de Nikola, Trevor Milton, gracié par Trump, qui avait été reconnu coupable en 2022 d'avoir menti aux investisseurs. Cette semaine, Milton a annoncé son "retour" via le constructeur aéronautique SyberJet, déclarant qu'il allait "révolutionner l'industrie aéronautique comme il l'a fait pour le secteur des transports". Un fondateur d'une société américaine de vente à découvert active a déclaré : "Par le passé, il y avait beaucoup de bulles, ce qui créait des opportunités. Mais aujourd'hui, cette frénésie est présente dans de nombreux recoins du marché. Par exemple, les cryptomonnaies, le nucléaire, la technologie quantique, et toute bulle liée à l'intelligence artificielle ou aux data centers. Pour les vendeurs à découvert, il n'y a pratiquement plus aucun refuge."
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