Les banques mondiales rejoignent SWIFT pour un test de la blockchain sur Linea de Consensys
Selon les informations, SWIFT a mobilisé un consortium comprenant BNY Mellon et BNP Paribas pour une expérience clé qui consiste à migrer son système de messagerie principal sur Linea, la solution Ethereum layer-2 de ConsenSys.
- SWIFT et des banques telles que BNY Mellon et BNP Paribas testent actuellement la messagerie blockchain sur Linea, la solution Ethereum layer 2 de ConsenSys.
- Ce projet fait suite aux essais de tokenisation menés par SWIFT en 2023 et soutient les tests d’actifs numériques prévus pour 2025.
- Un déploiement réussi pourrait permettre des règlements plus rapides, des coûts réduits et une infrastructure de paiements transfrontaliers renforcée.
Selon un rapport du 26 septembre de The Big Whale, la coopérative mondiale de messagerie financière a lancé un projet de développement avec plus d'une douzaine de grandes institutions afin d’expérimenter la mise en chaîne de son cadre de messagerie fondamental.
Une source au sein d’une banque participante a indiqué que le projet s’étendrait sur plusieurs mois, le qualifiant de précurseur à une transformation technologique majeure pour l’industrie des paiements interbancaires.
Le choix de Linea de ConsenSys aurait été motivé par son accent sur la confidentialité grâce à des preuves cryptographiques avancées, une caractéristique jugée essentielle pour répondre aux normes strictes de conformité bancaire.
Le parcours blockchain de SWIFT s’est construit sur plusieurs années
L’année dernière, SWIFT a annoncé que des essais en direct pour les transactions d’actifs numériques et de devises sur son réseau étaient prévus pour 2025. Le projet actuel avec Linea semble constituer le travail technique fondamental nécessaire pour rendre ces essais en direct réalisables, faisant passer la coopérative de la recherche théorique à la mise en œuvre pratique.
Avant cette annonce, SWIFT avait publié les résultats d’une série d’essais portant sur le transfert d’actifs tokenisés à la fois sur des blockchains publiques et privées. Les recherches de SWIFT ont démontré que son infrastructure de messagerie sécurisée existante pourrait potentiellement servir de « couche d’interopérabilité » universelle, connectant différentes technologies de registres distribués sans que les banques aient à entreprendre des intégrations de systèmes massives et coûteuses à chaque nouvelle plateforme.
Le projet Linea pousse ce concept plus loin, en explorant ce qui se passe lorsque le cœur de la messagerie de SWIFT est migré sur la blockchain, créant potentiellement une couche de règlement plus native et efficace.
Pour les banques, les implications sont considérables. Le système SWIFT relie plus de 11 000 institutions, mais il est depuis longtemps critiqué pour sa lourdeur et sa dépendance excessive aux intermédiaires. Une intégration réussie de la blockchain pourrait signifier des délais de règlement plus courts, des coûts réduits et une architecture plus résiliente pour les paiements transfrontaliers.
Avertissement : le contenu de cet article reflète uniquement le point de vue de l'auteur et ne représente en aucun cas la plateforme. Cet article n'est pas destiné à servir de référence pour prendre des décisions d'investissement.
Vous pourriez également aimer
Les ETF crypto de BlackRock génèrent 260 millions de dollars de revenus annuels
Actualités sur le Bitcoin : Le prix du BTC va-t-il s'effondrer jusqu'à 81 000 dollars ?
Le bitcoin est en train de chuter vers un niveau de support clé alors que l'inflation augmente et que la Fed hésite à baisser les taux d'intérêt.

Momentum s'associe à BuidlPad pour lancer la campagne HODL Yield, offrant jusqu'à 155 % d'APY

Le mineur de Bitcoin TeraWulf cherche à obtenir 3 milliards de dollars de dette pour financer de nouvelles capacités de centre de données
La société de minage de Bitcoin TeraWulf, qui vend également des services de calcul haute performance, cherche à lever 3 milliards de dollars pour développer ses centres de données. Selon Bloomberg, cette opération est soutenue par Google, qui détient une participation de 14 % dans l'entreprise. Cette nouvelle fait suite à l'annonce le mois dernier d'un accord d'une valeur de 3,7 milliards de dollars sur 10 ans avec FluidStack pour des services de calcul liés à l'IA.

En vogue
PlusPrix des cryptos
Plus








