Vers un Bitcoin planétaire : 32 pays prêts à franchir le pas

La vague Bitcoin ne s’arrête plus aux investisseurs privés. Selon une étude du Bitcoin Policy Institute, pas moins de 32 pays préparent activement des initiatives favorables au BTC. Projets de loi, taxation en crypto, programmes d’investissement ou même implication directe dans le mining. L’adoption prend désormais une tournure étatique.
Des législations en marche
Cette dynamique s’est renforcée après une décision clé aux États-Unis. L’administration Trump a lancé la Strategic Research Organization (API), chargée de superviser la réserve nationale de Bitcoin. Depuis, plusieurs gouvernements voient dans le BTC un outil stratégique plutôt qu’un simple actif spéculatif.
Parmi les 32 États recensés, 13 examinent déjà des propositions législatives. Ces projets couvrent des domaines variés :
- intégration du Bitcoin dans les produits de retraite,
- utilisation pour le paiement d’impôts,
- encadrement clair pour les investissements institutionnels.
D’autres pays, plus pragmatiques, lient le BTC à des projets énergétiques ou à leurs fonds souverains. L’Argentine et les Émirats arabes unis explorent à la fois l’allocation de Bitcoin dans leurs réserves et la mise en place de mines publiques. Une double stratégie qui montre une volonté d’ancrer l’actif au cœur de leur économie.
Mining et énergie : le levier des nations

L’étude révèle que 10 pays accumulent du Bitcoin via des droits miniers liés à l’énergie. C’est le cas d’ El Salvador , de la Russie, du Bhoutan ou encore de l’Éthiopie. Ces États convertissent une partie de leur production électrique en hashrate, un modèle qui leur permet d’acquérir du BTC tout en valorisant leurs ressources énergétiques.
D’autres, comme les États-Unis, la Chine ou le Royaume-Uni, détiennent aussi des réserves. Mais cette fois par un biais inattendu. Les actifs saisis lors d’opérations judiciaires, que les gouvernements choisissent de conserver au lieu de liquider.
Bitcoin et fiscalité : une intégration concrète
Le Bitcoin fait aussi son entrée dans le champ fiscal. Certains territoires, comme les cantons suisses, Dubaï, Panama City ou encore l’État américain du Colorado, permettent déjà de payer certains impôts en BTC.
Une étape symbolique, mais décisive. Et pour cause, elle démontre que l’actif peut être utilisé dans la vie citoyenne et non plus seulement sur les marchés financiers.
Une tendance irréversible ?
Le rapport souligne un point essentiel : les gouvernements ne considèrent plus le Bitcoin uniquement comme un actif spéculatif. Ils commencent à l’intégrer dans leurs politiques énergétiques, leurs systèmes fiscaux et même leurs réserves stratégiques.
Bien sûr, toutes les initiatives ne se valent pas. Certains pays testent timidement, d’autres avancent avec des projets structurés. Mais la direction est claire : Bitcoin devient un instrument de souveraineté économique.
Un tout nouveau futur monétaire pour tous
Avec 32 pays engagés, l’hypothèse d’un Bitcoin véritablement planétaire gagne en crédibilité. Les prochains mois diront si cette vague se traduit par une adoption durable ou si elle reste fragmentée.
Mais une chose est sûre : l’idée d’un Bitcoin cantonné au rôle d’actif spéculatif appartient de plus en plus au passé. La question n’est plus “si” les États intégreront le BTC dans leurs stratégies, mais “jusqu’où” ils iront.
Source : Bitcoin Policy Institute
Pour aller plus loin sur le sujet :
- Bitcoin sous pression : les baleines liquident 16,5 milliards
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